Selon la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, les premiers indicateurs sont favorables. Sur les 103 000 lycéens inscrits sur Parcoursup qui ont obtenu un bac pro, 63,2% ont obtenu une réponse positive en BTS, contre 46% en 2017.

Mais pour la Fédération des Associations générales étudiantes (FAGE), les bacheliers professionnels et technologiques sont ceux qui se retrouvent le plus en difficulté après avoir reçu des refus des filières sélectives (BTS, DUT).

La demande en BTS a fortement augmenté cette année : + 27% de vœux pour les élèves issue de voies professionnelles, + 47% pour les lycéens généraux.

Le gouvernement prévoit d’ouvrir 2 000 places supplémentaires en plus des 1 700 places en parcours « Passerelle » en BTS (année de mise à niveau). Mais cela permettra-t-il de répondre à la demande ?

Certaines universités s’inquiètent de voir les bacheliers professionnels atterrir par défaut à la fac, en fin de procédure, comme les années précédentes, alors que les taux de réussite des bacheliers pro sont extrêmement faibles (- de 5%).

Les autres jeunes inscrits sur la plateforme se heurtent aussi aux failles du système :

  • En attendant d’avoir fait leur choix, 95 600 indécis bloquent des propositions et compliquent l’organisation des universités ;
  • 47 000 candidats restent sans affectation et sont désormais qualifiés d’« inactifs » et non plus comme « en attente ».

Le bilan de Parcoursup, qui devrait être réalisé fin septembre, permettra de voir si la plateforme a fait ses preuves.

Voir aussi : L’impact de la réforme du bac pro sur l’apprentissage