Les initiatives pédagogiques se multiplient – dans le système scolaire ou en marge – pour accélérer une indispensable transition éducative. Pourtant, le risque est grand que les « pépites pédagogiques » soient réservées à un « marché de niche », avec une fracturation de l’école française. Comment développer le plus largement possible, au sein de l’Education nationale, des approches pédagogiques favorisant la réussite et le bien-être de chaque enfant ?

Afin de répondre à ce défi, VersLeHaut publie mardi 6 novembre son rapport « École : à la recherche d’un nouveau souffle » avec 20 propositions.

Convaincu qu’il faut sortir des querelles idéologiques sur un modèle éducatif « pur et parfait », VersLeHaut avance 20 propositions, s’appuyant sur des travaux de recherches, des comparaisons internationales et une soixantaine d’exemples existant déjà dans le système éducatif. L’enjeu est de passer de la « bonne initiative » à un changement systémique, favorisant la personnalisation et la relation au cœur de l’école française.

Pour cela, il faut faire de l’établissement la clé de voûte du système scolaire et cesser de déconsidérer les enseignants.

L’ambition de ce rapport est de donner aux décideurs publics et aux acteurs de l’éducation des clés de réflexion pour favoriser le déploiement de pédagogies actives, et notamment de donner aux enseignants et aux éducateurs les moyens de se former et d’agir. Il faut mettre en vigueur dans le système éducatif un principe clé qu’ont compris les sociétés de services : « la symétrie des attentions ». Si l’on veut vraiment prendre soin des élèves, s’adapter à leurs besoins pour les tirer vers le haut, il faut commencer par prendre soin des enseignants.