84 000 élèves étaient en Segpa (sections d’enseignement général et professionnel adapté) en 2017-2018, majoritairement des garçons, souvent issus de milieux défavorisés et de l’immigration. Y sont accueillis « des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes qui sont généralement multicausales ».

Un rapport de l’IGEN, l’inspection générale de l’Éducation nationale, datant de juillet 2018 fait le bilan des Segpa et propose des pistes d’amélioration :

  • Mettre en place un inspecteur référent afin de faire la liaison entre les différents interlocuteurs des Segpa ;
  • Co-animer le réseau des directeurs adjoints de Segpa pour les conforter au sein de l’équipe de direction dans leurs missions de conduite des partenariats, de management des équipes pédagogiques et des dispositifs de traitement de la grande difficulté ;
  • Conforter le rôle du directeur adjoint de la Segpa en termes de coordination et de pilotage pédagogiques des équipes enseignantes sous couvert du chef d’établissement et de l’inspecteur référent ;
  • Structurer et organiser les services, les interventions des enseignants et des élèves de Segpa autour de projets concrets anticipés, programmé et initiés durant l’année
  • Dégager du temps aux équipes pédagogiques afin de leur « permettre d’adapter les apprentissages aux besoins particuliers des élèves » et de « favoriser et renforcer le travail coopératif autour des contenus et formes d’intervention pédagogique entre enseignants ».
  • Mieux communiquer sur les apports de la Segpa auprès des familles et des enseignants afin d’effacer l’image qu’elle peut avoir d’ « espace scolaire de relégation » et « démontrer que la Segpa reste en mesure de traiter et résorber la grande difficulté scolaire et de conduire à la réussite ». De plus en plus de troisièmes Segpa poursuivent leurs études, particulièrement en CAP et Bac professionnel.

Lire le rapport de l’IGEN