Les 15-24 ans, ultra-connectés, sont de gros consommateurs de biens culturels dématérialisés, gratuits et payants, licites et illicites. À partir de différentes enquêtes, l’Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) a proposé, en décembre dernier, une étude synthétique de la consommation culturelle de ces « Digital natives ».

85% d’entre eux se connectent plusieurs fois par jour à Internet, contre 62% pour les 25 ans et plus, leur smartphone étant devenu leur « terminal de prédilection ».

97% sont consommateurs – souvent intensifs – de biens culturels en ligne contre 73% pour les plus de 25 ans (87% : musique, 83% : films et 78% : séries télévisées).

Cette forte consommation passe par un recours aux offres légales comme illicites (pour ces dernières, 70% des 15-24 ans, contre 26% pour les 25 ans et plus). L’objectif est l’accès aux œuvres, quel que soit le moyen. 52% d’entre eux estiment d’ailleurs ne voler personne (contre 44%). Pour les plus jeunes, de 15-18 ans, il s’agit aussi d’une posture de confrontation à l’autorité.

Malgré tout, le recours à une offre légale et payante n’est pas rejetée s’il s’agit de valoriser des « petits » artistes, et en cas d’offre accessible et de forte valeur ajoutée.


L’Essentiel de l’Hadopi

Pour aller plus loin : Quelle place pour les médias traditionnels dans la vie des adolescents d’aujourd’hui ?