Le 7 mars, veille de la Journée internationale des droits des femmes, le Monde publiait un article sur la lutte contre le sexisme.

L’éducation y est présentée comme un rempart contre le sexisme. Cécile Marouzé, cofondatrice de l’association “Le jeu pour tous”, explique que la transmission de la conception du masculin et du féminin entre générations passe par de multiples supports tels que les jouets.

” A travers eux, des signaux très forts sont envoyés aux enfants sur les valeurs associées au masculin et au féminin. Les kits de maquillage et les poupons suggèrent que les filles doivent prendre soin de leur apparence et s’occuper des autres. Les personnages guerriers au visage impassible destinés aux garçons, que ces derniers doivent être forts et sans sentiments. ” (Cécile Marouzé)

Mme Le Maner Idrissi, professeure de psychologie du développement à l’université Rennes II, explique également que l’apprentissage précoce influence les comportements ultérieurs de la manière suivante : “On constate que les garçons occupent davantage et très tôt l’espace physique et sonore, tandis que les filles se font plus discrètes et développent une moindre estime d’elles-mêmes.”

” Occuper de manière semblable l’espace physique et sonore participerait certainement à construire un sentiment de confiance équivalent chez les filles et les garçons ” (Mme Le Maner Idrissi)

Aux travers de cet article, on comprend que l’éducation est déterminante dans la relation femmes-hommes. Retrouvez l’article du Monde en cliquant ici.


Les récents débats autour des violences faites aux femmes et du harcèlement sexuel ont ouvert la réflexion sur les causes profondes de ce mal. Une prise de conscience émerge : l’éducation est sans aucun doute la meilleure réponse durable pour faire évoluer les relations entre les femmes et les hommes.

Retrouvez le rapport de VERS LE HAUT “Egalité femmes/hommes : pour une éducation à la relation” qui propose plusieurs pistes d’actions pour une meilleure éducation affective, relationnelle et sexuelle.