Hier, la Fédération Française des DYS lançait sa semaine nationale des DYS pour mieux sensibiliser l’opinion à ce handicap qui concerne 6 à 8 % des enfants en âge d’être scolarisés. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3 % sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.

Mais d’abord qu’est-ce qu’un DYS ? Il existe plusieurs types de DYS très différents :

  • Dyslexie, c’est le trouble le plus connu. Les enfants n’entrent pas dans la lecture, ils ne parviennent pas à concevoir que le langage oral est constitué de mots, de syllabes et de phonèmes et à les manipuler.
  • Dyscalculie, l’enfant est incapable de se représenter mentalement les quantités signifiées par les nombres.
  • Dysphasie, ce trouble du langage se manifeste par des problèmes de syntaxe, une expression par mots isolés et une difficulté de compréhension orale.

Dans près de 40 % des cas, un enfant concerné par les troubles DYS présente plusieurs types de troubles des apprentissages. La dyslexie ou la dyscalculie sont fréquemment associées à des troubles de la coordination motrice (dyspraxie) ou de l’attention. En outre, un problème de langage oral (dysphasie) est associé à un risque de dyslexie dans 50 % des cas.

Les données épidémiologiques fournissent des chiffres assez variables concernant l’incidence de ces différents troubles. Ainsi, la dyslexie toucherait de 2,3 à 12 % de la population générale, voire plus, selon les critères retenus : “Les chiffres varient normalement selon les études, selon les pays et selon les époques“, explique la Fédération. “Selon la nature des troubles que l’on inclut dans l’étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffres varient de 1 à 10 %”.Grâce à cette journée nationale, des outils variés (plan d’accompagnement personnalisé, projet personnalisé de scolarisation, manuels scolaires adaptés) et des dispositifs (comme les “ULIS TSLA”) se sont développés pour répondre aux besoins des jeunes DYS. Pourtant on note encore trop de disparité entre les territoires, les écoles, les enfants“, déplore la Fédération.