C’est une petite musique qu’on entend souvent : tout le monde l’a, il est trop facile, il ne sert plus à rien. À force d’être répétée, cette idée s’impose dans le débat public. Pourtant, la réalité est bien plus nuancée.
Le bac reste un pilier de notre système éducatif, un diplôme national qui certifie un niveau de compétences reconnu, et qui s’aligne de plus en plus sur des standards internationaux. Mais c’est aussi un diplôme en pleine mutation.
Diversification des parcours, évolution de la sélection à l’entrée dans le supérieur, inégalités persistantes entre voies générale, technologique et professionnelle : toutes ces dynamiques interrogent son rôle et sa valeur.
Cette semaine dans notre newsletter, on vous propose d’aller au-delà des idées reçues. Parce que comprendre les transformations du bac, c’est mieux comprendre les défis de l’orientation, de l’égalité des chances, et de la réussite des jeunes.
Un zoom sur les micro-lycées, ces lieux où des jeunes décrocheurs reprennent confiance et décrochent le bac.
Et côté témoignage, on vous embarque à la cérémonie des Pros d’or, la première à célébrer les talents de la voie pro, on y était, on a tendu le micro aux nommés !
Bonne semaine à tous !
Bonjour,
C’est toujours un rien agaçant de voir présenter un sujet sur le bac sous cet angle. Pour les candidats, ce serait plus valorisant de dire à quoi ce diplôme sert et pourquoi c’est important de le posséder.
Et rappelons la définition que Flaubert donne du bac dans son Dictionnaire des idées reçues : Baccalauréat : tonner contre. Déjà. Or, en 1872, la France n’a décerné que 6 891 bacs ! Et on le raillait déjà !