La circulaire de la Cnaf sur le Plan Rebond Petite Enfance vient d’être diffusée à l’ensemble des acteurs du secteur. Elle détaille les mesures de ce plan de 200 millions d’euros destiné à relancer la création de places d’accueil pour les jeunes enfants.
L’ultime but étant de développer de nouveaux projets d’accueil et d’atteindre la création de 30 000 nouvelles places. Les trois objectifs principaux du Plan Rebond sont :
- Apporter un soutien exceptionnel, non pérenne, en complément des aides exceptionnelles mises en œuvre depuis plus d’un an pour éviter la disparition de places ;
- Inciter les partenaires à poursuivre le développement de l’offre d’accueil collectif ;
- Soutenir l’exercice regroupé de l’accueil individuel.
Vincent Mazauric, directeur de la Cnaf, précise à propos de ce plan que, « pour favoriser sa mise en œuvre efficace et rapide, il consiste en un renforcement des dispositifs existants connus des Caf et de leurs partenaires. »
> Lire le circulaire de la CNAF |
Je ne vois pas que l’article ait un lien avec le titre “L’école à distance difficile à mettre en place”.
Pour ce qui est de l’école à distance, je fais la suggestion suivante.
A ma connaissance, elle n’a été mise en place dans aucun collège de France. Il y a dans l’enseignement secondaire un enseignant pour 12 élèves. C’est une donnée intéressante. Dans les périodes de confinement, il me semble qu’il serait infiniment plus approprié d’attribuer à une paire d’enseignants le suivi de 24 élèves, plutôt que de garder la correspondance “profs-élèves” qui vaut pour le reste de l’année. Actuellement, les enseignants de musique ou d’art plastiques se retrouvent avec 400 élèves, les profs de maths, de français ou de langues avec une centaine d’élèves ! Même avec la meilleure volonté du monde, c’est le décrochage assuré d’une très grande proportion d’élèves. Les profs s’en rendent bien compte. Les 14% de décrocheurs comptabilisés par le ministère sont ceux qui ne donnent aucun signe de vie, mais en réalité le décrochage est massif.
Par contre, un suivi de 24 élèves par un binôme d’enseignants ferait sens. Il s’agirait de partitionner l’ensemble des élèves d’un collège en groupes de cette taille et d’attribuer à chaque groupe deux profs, ayant si possible des profils assez complémentaires. A partir de là, l’un et l’autre pourraient vraiment impulser une dynamique et parvenir progressivement à définir pour chaque élève une feuille de route qui soit adaptée à lui.
Si ce message atteint un inspecteur, un principal de collège ou un autre responsable dans l’institution qui trouve la proposition pertinente, je serais prêt à apporter mes lumières et à donner des pistes aux membres du personnel enseignant pour initier avec eux un tel suivi.