3 semaines après l’annonce du Président de la République d’une aide aux jeunes précaires, Édouard Philippe a annoncé le 4 mai (près de deux mois et demi après le début du confinement) le versement d’une aide de 200 € à destination des 18-25 ans « précaires et modestes », étudiants et non-étudiants non éligibles aux autres aides octroyées depuis le début de la crise (pour un budget total de 150 millions d’euros).

Cette aide sera versée début juin par le Crous, sur demande d’aide déposée en mai, aux 400 000 étudiants ayant perdu leurs revenus (petits boulots, stages) ou aux étudiants ultramarins isolés.

Pour les non étudiants, l’aide sera versée automatiquement mi-juin par la CAF aux 415 000 jeunes qui touchent les Aides pour le logement (APL), les moins de 25 ans n’ayant pas droit au RSA.

Les jeunes qui vivent chez des parents aux revenus modestes, dans la rue, dans des squats ou des centres d’hébergement ne sont pas concernés alors qu’ils connaissent la plus grande précarité.

Certaines structures dénoncent le caractère tardif, ponctuel et insuffisant de cette aide et demandent une reconduction a minima jusqu’à fin août.

Afin d’accompagner les jeunes “oubliés” entre 18 et 25 ans, 13 personnalités et représentants associatifs ont signé une tribune demandant l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans ainsi qu’un véritable service public pour l’insertion des jeunes.

Le discours du Premier ministre

La tribune demandant l’ouverture du RSA pour les moins de 25 ans