Une note de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Éducation nationale se penche sur la manière dont collégiens et lycéens ont vécu la continuité pédagogique mise en place de mi-mars à mi-mai 2020. Cette note révèle que « seuls 12 % des élèves ont travaillé moins d’une heure par jour », et qu’à l’inverse 40% d’entre eux ont consacré 3 heures ou plus au travail scolaire pendant le premier confinement. Les élèves qui ont travaillé au minimum 3 heures sont pour plus de la moitié des bons ou très bons élèves (52%), contre seulement 28 % d’élèves en difficulté.  

La présence de la mère semble avoir joué sur l’investissement scolaire : presque 1 élève sur 2  dont la mère a poursuivi  son activité professionnelle à distance a travaillé trois heures ou plus par jour, contre 36 % de ceux dont les mères travaillaient en présentiel.  

Des différences sont notables entre collégiens et lycéens : 9 % des collégiens ont déclaré avoir consacré moins d’une heure par jour à leur travail scolaire contre 13 % pour les lycéens généraux ou technologiques et 24 % pour les lycéens professionnels.

Un quart des élèves du second degré a été entièrement autonome pour travailler et parmi ceux qui ne l’étaient pas, la majorité était aidée par la famille.

En l’absence d’autonomie, l’accompagnement des parents dans la réalisation du travail scolaire a été plus fréquent chez :

  •  les élèves ayant des difficultés scolaires (92 %) que chez les élèves d’excellent niveau (79 %) ;
  • les garçons (69 %) que chez les filles (58 %) ;
  • les élèves de milieu favorisé (89 %) que chez ceux de milieu défavorisé (81 %).

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