Selon un avis du Comité National d’Orientation et d’évaluation (CNOE) des cités éducatives, qui fait suite à une enquête de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires réalisée au début du confinement, “le modèle de fonctionnement des cités éducatives a montré sa pertinence en situation de crise, il a pu montrer qu’il n’est pas « un dispositif de plus », mais un facilitateur de mobilisation collective“.

L’attention doit être portée sur 4 points :

  1. La gouvernance locale doit être autonome, équilibrée, horizontale, en phase avec le terrain
  2. L’école hors l’école doit continuer à progresser, notamment grâce au développement du numérique éducatif, du mentorat, et du couple enseignants/parents
  3. La prise en charge globale des enfants et des familles en difficulté doit être organisée : aide alimentaire par exemple
  4. Le champ des pratiques culturelles, particulièrement disparate selon les familles, doit faire l’objet d’un effort redoublé pour que tous les enfants puissent être sur un même pied.

Dans une interview du 25 mai 2020 auprès de ToutEduc, la présidente du CNOE des cités éducatives, Sylvie Charrière, députée de Seine-Saint-Denis et ancienne principale de collège à Clichy-sous-Bois, rappelle que : «  Il ne faut pas utiliser le terme “dispositif” lorsque l’on évoque les cités éducatives. La cité éducative est avant tout une méthode de travail qui repose sur la mise en place d’une véritable synergie territoriale autour de l’école. Il s’agit bien d’une démarche locale, qui part du terrain, à l’initiative de communes et d’acteurs de la communauté éducative volontaires qui visent ensemble l’excellence éducative des enfants et des jeunes. L’état accompagne cette démarche, mais elle est libre dans sa forme. »

> L’avis du Comité National d’Orientation et d’Evaluation
> L’interview de Sylvie Charrière sur ToutEduc