C’est la question à laquelle a souhaité répondre l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) dans une note, publiée en février, sur les inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux stages et à l’apprentissage, en région parisienne.

Le constat est simple : les modalités de recherche d’un stage, d’un apprentissage ou même d’un premier emploi, ne sont pas les mêmes selon la catégorie socioprofessionnelles des parents.

Pourtant, anticipant les difficultés à trouver un emploi, les équipes éducatives font souvent du stage “une norme institutionnelle”, une sorte de sésame qui viendrait déterminer le champ des formations possibles par la suite.

13 % des apprentis interrogés ont dû contacter 50 entreprises ou plus pour trouver une place, car ils n’ont pas pu compter sur leur réseau familial, alors que les 30 % d’apprentis qui n’ont contacté qu’une entreprise ont reçu de l’aide de la part de leur famille.

Ne pas trouver un lieu d’apprentissage, ou même un stage, conduit des collégiens à devoir renoncer à une orientation.

La note de l’INJEP