Quand monoparentalité rime avec pauvreté

Les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses en France. Une part importante d’entre elles s’estiment pauvres et ont besoin d’aide financière. Une récente étude de la Drees, du ministère des Affaires sociales, publiée en avril 2021, nous donne des chiffes clés :

  • Les transferts publics absorbent 70 % des chocs annuels des niveaux de vie ;
  • 31 % des parents isolés s’estiment pauvres ;
  • Les familles monoparentales sont 57 % à déclarer percevoir des allocations logement ;
  • 23 % des familles monoparentales perçoivent le Revenu de solidarité active (RSA) ;
  • 62 % des familles monoparentales souhaiteraient disposer davantage d’aides ;
  • 55 % des parents isolés expriment le besoin d’un soutien en cas de conflits familiaux ou de rupture.

La Drees explique cette forte adhésion à la hausse des aides sociales par « la plus grande exposition des parents isolés aux situations de précarité et de pauvreté ».

Ces chiffres confortent les conclusions de l’étude conduite par Familya et Haatch, publiée par VersLeHaut dans son dernier rapport “Prévenir les ruptures conjugales pour protéger les enfants”, que vous retrouverez en cliquant sur le lien ci-dessous.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’étude de la DRESS ou notre rapport sur la parentalité.