“Dessine-moi un parent”, c’est le nom de la stratégie nationale de soutien à la parentalité (2018-2022) rendue publique par la ministre des Solidarités et de la Santé en juin. Il s’agit de rendre l’offre de soutien « plus visible, plus lisible, et plus fiable », principalement par :

  • Une identité visuelle commune (qui permettra aux parents de mieux repérer les services qui leurs sont proposés) ;
  • Un outil de géolocalisation des actions de soutien à la parentalité ;
  • Une certification par les pouvoirs publics des ressources d’information disponibles sur internet.

Les autres points de cette stratégie :

  • l’accompagnement des parents aux différentes étapes de la vie de leurs enfants ;
  • le développement de relais parentaux ;
  • les relations familles / école ;
  • la prévention des ruptures familiales ;
  • le soutien entre pairs.

Parallèlement, quatre priorités transversales ont été définies :

  • l’égalité femmes-hommes ;
  • la précarité ;
  • le handicap ;
  • l’Outre-mer.

Plusieurs propositions retenues dans cette stratégie de soutien à la parentalité étaient avancées par VERS LE HAUT dans son rapport « Soutenir les familles. Le meilleur investissement social », paru en juin 2017.

Le rapport émet 40 propositions pour faire du soutien à la parentalité à l’axe majeur des politiques familiales et pour que toutes les actions éducatives aient les moyens d’impliquer les parents.

Les études et les mesures d’impact sont formelles : on aura beau dépenser beaucoup d’argent pour créer de nouvelles places en crèches, imaginer toutes les réformes possibles pour améliorer le fonctionnement de l’école, on n’obtiendra jamais de résultats probants si on ne soutient pas aussi les parents, et ce, dès la naissance de leur enfant.

“Faire avec les parents” s’avère être souvent la solution la plus “économique” pour les deniers publics et la plus efficace à long terme.

La Stratégie nationale de soutien à la parentalité
Le rapport de VERS LE HAUT