L’association Synlab a publié les résultats d’une enquête menée en juin auprès des enseignants, et reprenant  trois questions (proposées initialement par Bruno Latour à la société civile pendant la crise Covid) : Si l’on veut que l’école d’après la crise ne ressemble pas à celle d’avant la crise : Que faut-il changer ? Que faut-il garder ? Que faut-il jeter ?

Il en ressort une École du monde d’après vue comme une institution qui donnerait aux enseignants les moyens d’une plus grande adaptation aux élèves pour garantir la promesse républicaine d’une égalité pour tous.

Leurs réponses font émerger trois enjeux, renforcés par la crise actuelle :
la personnalisation des parcours pour accueillir et inclure chaque élève avec ses besoins et talents particuliers;
la démocratisation pour réduire les inégalités
l’épanouissement, à travers les relations humaines, pour permettre à chaque jeune de se développer de manière harmonieuse.

L’enquête soulève le besoin d’un cadre national pour garantir une cohérence au niveau de l’ensemble du territoire mais aussi une déconcentration des moyens de formation dans les établissements scolaires afin qu’ils soient en capacité de répondre à la singularité des besoins de développement professionnel des équipes.