La proposition de loi « relative à la lutte contre les fausses informations », ou loi anti fake news a été déposée à l’Assemblée nationale par la majorité parlementaire et sera étudiée au mois d’avril 2018.

Composé en réalité de deux propositions de loi (ordinaire et organique, la seconde étant relative à période de la campagne présidentielle), le texte contient 3 grandes dispositions : l’une permettant au CSA de révoquer la convention d’un média sous influence d’un État étranger. L’autre concerne la sponsorisation de contenu sur les plateformes numériques. Et la troisième disposition devrait donner aux citoyens la possibilité de saisir un juge pour faire cesser la propagation de fausses nouvelles.


Le texte sera confié pour partie (proposition de loi ordinaire) à la Commission des affaires culturelles et de l’éducation qui désignera un rapporteur le mercredi 28 mars et pour partie (proposition de loi organique) à la Commission des lois qui désignera son rapporteur le mercredi 4 avril. Les deux textes seront « toilettés » par chacune des commissions avant d’être débattus par l’ensemble des députés en mai.

A ce stade, aucune disposition donc ne porte sur l’éducation. Et ce, alors même que des journalistes et influenceurs de tous horizons mettent de plus en plus en avant la nécessité d’éduquer les jeunes aux outils médiatiques…

88% des français estiment important d’apprendre aux élèves « à rechercher sur Internet des informations vérifiées et à repérer les fausses informations » (31ème baromètre des médias Kantar-Sofres pour La Croix, janvier 2018).

VERS LE HAUT, le think tank dédié aux questions de jeunesse & d’éducation avance 3 pistes de réflexion pour améliorer l’éducation des jeunes générations à l’information :

  • La maitrise des fondamentaux et du langage
  • Le développement de l’intériorité
  • Une meilleure appréhension des médias, de la culture et du numérique