Une étude publiée par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère des Affaires sociales met en évidence une hausse des syndromes dépressifs, notamment chez les jeunes de 15 à 24 ans, à l’issue du premier confinement national en 2020.

22 % des jeunes présentaient un état dépressif en 2020 contre 10,1 % en 2019.
Plus d’une jeune femme sur quatre et un peu moins d’un jeune homme sur cinq étaient concernés. Les femmes étaient davantage touchées psychologiquement par la crise sanitaire et le confinement. L’écart entre les deux sexes s’est creusé entre 2019 et 2020, passant de 3,2 à 4,8 points.

Selon une étude plus ancienne parue en 2014, les jeunes étaient alors seulement 4,2 % à présenter un syndrome dépressif. Ces résultats montrent une vulnérabilité croissante chez les jeunes en France.

Ces syndromes dépressifs sont notamment liés à la crise économique et sanitaire, mais aussi aux ressources et situations financières qui se sont nettement dégradées chez les jeunes. Cette dégradation concerne une personne de 15 ans ou plus sur quatre.

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