Dans son rapport « Gérer les enseignants autrement : une réforme qui reste à faire », la Cour des Comptes épingle à nouveau –elle l’avait déjà fait en 2013 – la gestion des 875 000 enseignants de l’Education Nationale. Les sages de la rue Cambon dénoncent entre autres les « rigidités » et « l’uniformité » du système.

C’est aussi le constat que fait VERS LE HAUT, think tank dédié à l’éducation et à la jeunesse : les enseignants sont aujourd’hui considérés comme des pions interchangeables ; ils souffrent d’une gestion inhumaine des ressources dans l’Education nationale.

Face à la crise des vocations éducatives, il est temps de remettre à plat la gestion des talents et de revaloriser fortement ces missions. « La meilleure réforme éducative n’aura aucun impact si l’on n’attire pas et si l’on ne fidélise pas les meilleurs talents au service de l’éducation ! » affirme Marc Vannesson, délégué général de VERS LE HAUT.

Dans son rapport « Pas d’éducateur, pas d’éducation » qui comporte 43 propositions, VERS LE HAUT propose 5 grands chantiers pour sortir de la gestion de masse des enseignants et répondre à l’urgence éducative.


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